Le DUERP, un outil indispensable, même pour les associations
Bien que souvent associées à des missions altruistes, les associations humanitaires internationales ne sont pas exemptes de risques professionnels. Qu’il s’agisse de missions sur le terrain dans des zones à risque, de tâches administratives au siège, ou de missions de collecte de fonds, les salariés et bénévoles sont exposés à divers dangers. Le DUERP est donc tout aussi important pour ces structures que pour les entreprises classiques.
Spécificités des risques dans le secteur humanitaire
Les risques encourus par les salariés d’une association humanitaire internationale sont multiples et spécifiques :
- Risques liés aux missions sur le terrain : Risques sécuritaires (conflit armé, attentats, catastrophes naturelles), risques sanitaires (maladies, épidémies), risques liés aux conditions de travail (fatigue, stress, isolement).
- Risques liés aux activités administratives : Risques psychosociaux (charge de travail, stress, burn-out), risques liés à l’utilisation d’outils informatiques (TMS).
- Risques liés à la collecte de fonds : Risques liés aux déplacements, risques psychosociaux liés à la pression des objectifs.
Éléments à prendre en compte dans le DUERP d’une association humanitaire
Le DUERP d’une association humanitaire doit prendre en compte les spécificités de ses activités et de ses missions. Il doit notamment :
- Identifier les risques spécifiques à chaque type de mission : Par exemple, les risques liés à une mission de secours en zone sinistrée seront différents de ceux liés à une mission de développement en Afrique.
- Prendre en compte les risques psychosociaux : Le travail dans le secteur humanitaire peut être source de stress important. Il est essentiel d’évaluer les risques psychosociaux et de mettre en place des mesures de prévention adaptées.
- Intégrer la dimension internationale : Les associations humanitaires internationales ont souvent des équipes réparties dans plusieurs pays. Le DUERP doit prendre en compte les spécificités de chaque pays et les réglementations locales en matière de santé et sécurité au travail.
- Prévoir un suivi régulier : Les risques évoluent dans le temps. Il est donc essentiel de mettre à jour régulièrement le DUERP et d’adapter les mesures de prévention en conséquence.