Accidents du travail : attention aux perturbations de mouvement
Les trébuchements, glissades et autres perturbations de mouvement sont des causes fréquentes d’accidents du travail, souvent considérés à tort comme mineurs. Pourtant, ils peuvent entraîner des blessures graves, voire mortelles. Ces accidents résultent d’une combinaison de facteurs variés : environnementaux, matériels, individuels, collectifs ou organisationnels.
Qu’est-ce qu’une perturbation de mouvement ?
Il s’agit de tout événement perturbant le déroulement normal d’une tâche : glissade, trébuchement, torsion, choc, etc. Cela exclut les chutes de hauteur, qui font l’objet d’une réglementation spécifique.
Fréquence et gravité
Chaque année, plus d’un travailleur sur 100 est victime d’un accident de ce type nécessitant un arrêt de travail. Tous les secteurs sont concernés, avec des variations selon les métiers. Le BTP, par exemple, est plus exposé que la métallurgie.
Exemples de situations à risque
- Déplacements : chutes dans les escaliers, sur un sol glissant, etc.
- Utilisation de machines : outil qui ripe, main qui glisse, etc.
- Manutention : objet mal saisi, coincement, etc.
Facteurs à l’origine des accidents
Plusieurs éléments peuvent contribuer à ces accidents :
- Environnement : sol encombré, mal entretenu, éclairage insuffisant, etc.
- Matériel : outil inadapté, défectueux, etc.
- Tâche : travail répétitif, urgent, stressant, etc.
- Organisation : manque de formation, de communication, etc.
Prévention
Il est essentiel d’identifier les facteurs de risque propres à chaque situation de travail afin de mettre en place des mesures de prévention adaptées. Cela passe par une évaluation collective des risques et une adaptation de l’environnement et de l’organisation du travail.
Conclusion
Les accidents liés aux perturbations de mouvement sont loin d’être anodins. Une prévention efficace nécessite une analyse approfondie des situations de travail et une prise en compte de tous les facteurs de risque.
